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Vendredi 27 juillet à 21h15  -  Spectacle d'ouverture Pascal Mitsuru Guéran  : « Tokyo, histoires dans mégapole japonaise » Spectacle familial dès 10 ans, durée 1h10  Tokyo,  ville de lumières, mégapole en perpétuel mouvement, ancrée dans une  modernité extrême, mais avec la présence constante d'un passé et de ses  traditions, voilà le décor dans lequel prennent place les histoires  racontées par Pascal Mitsuru Guéran, conteur belgo-japonais. Des  histoires urbaines, qui parlent d'un monde d'aujourd'hui, mêlées à des  histoires du passé, pour plonger dans l'atmosphère passionnante de  Tokyo! Des histoires surprenantes, mystérieuses, déroutantes,  émouvantes... où l'on croisera des personnages aussi divers qu'un  "salary man" qui, un jour, décide de ne plus faire partie du système, un  samouraï qui abandonne son épouse pour partir faire fortune, une femme  qui exerce une fascination à travers un tableau ... Création 2012  Pascal  Mitsuru Guéran, conteur belgo-japonais : «Je me situe, par mes parents,  à la rencontre de deux cultures. Né de père belge et de mère japonaise,  j’ai grandi dans la culture occidentale, et le Japon a été pour moi  durant longtemps un monde lointain. Depuis une quinzaine d’années  cependant, j’ai ressenti le besoin d’explorer plus en profondeur mes  origines, de partir à la découverte de cette culture japonaise, qui m’a  imprégné durant mon enfance. Ce « voyage » je l’ai effectué à travers  les arts martiaux, l’art du sabre, le zen et surtout par l’étude des  contes traditionnels du Japon. Je le poursuis encore aujourd’hui et il  constitue pour moi une source inépuisable de découvertes et  d’enrichissement».  Â
Samedi 28 juillet à 21h15
Lucien Gourong : « La mer dans les veines et des escales au fond du coeur » Spectacle familial dès 9 ans, durée 1h10   C’est  à un véritable tour du monde en récits, fantastiques, bizarres, drôles,  insolites, singuliers qu’il invite le public à travers ce spectacle,  ces escales qui depuis son île natale le faisaient tant rêver lorsque  enfant, sa grand-mère paternelle Elisa Le Visage lui montrait sur le  grand planisphère qu’elle avait accroché au mur de sa salle à manger les  ports où relâchaient ses bourlingueurs de fils. Claude Duneton,  comédien et écrivain, a écrit : « Un spectacle qui me revient, de temps à autre, par bouffée de poésie en pleine gueule »Â  Lucien Gourong,  né à l’île de Groix dans une famille où l’on est marin de père en fils,  Lucien Gourong a écouté, dès son plus jeune âge, histoires, chroniques,  anecdotes, légendes, contes, chansons, inestimable patrimoine oral d’un  peuple voué corps et biens à la grande bleue et à la bourlingue. Une  telle provende ne pouvait que conduire cet étonnant raconteur  d’histoires à se faire le passeur de cette fabuleuse mémoire de la mer  et de ses hommes. Depuis quarante ans, il trimballe son sac de diseur à   travers le monde francophone, tout en poursuivant sa quête d’une parole  d’étonnement, où se mêlent faconde et plaisir, une parole pleine de  merveilleux, d’étrange et de facétie qui se drape dans les plis  océaniques des tragédies et autres fantasmagories d’un univers à nul  autre pareil.   Â
Dimanche 29 juillet à 17h30 Achille Grimaud :
« Le Début des haricots » et « Coton-tige au pays des oreilles » Spectacle familial dès 6 ans, durée 1h.   Raconter les origines du monde pour mieux parler d'aujourd'hui. Les  aventures de Renard et Aigle qui se sont rencontrés dans l'obscurité.  Deux compagnons qui, au fil de leurs chemins, vont par maladresse créer  et révéler les bienfaits de la terre. Achille  Grimaud, dans un cynisme sucré, plonge petits et grands dans des  aventures rocambolesques où les géants et les monstres qui consomment et  gaspillent à outrance, ont des allures d'effrayants humains.  Ce  conte est suivi de l’adaptation de trois contes traditionnels où  souffle un vent joyeux et drôle, fin et vivifiant ! Les histoires vont  voyager aux pays des oreilles, dans un monde sans mièvrerie, où les  grands et les petits ont la même taille.  Achille  Grimaud : On pourrait parler de lui comme de l’homme aux chutes  terribles, aimant tailler des vestes dans le costard des habitudes.  Achille Grimaud, ce n’est pas « il était une fois », mais c’est « ici et  maintenant »Â ! Comment vous dire ? On compare trop souvent les artistes  à des voitures. Si Achille était un carrefour, il serait plutôt celui  du cerveau humain, exactement à la jonction de l’antenne parabolique, de  l’artère corrosive et de la veine poétique.  Â
Vendredi  3 août  à 21h15
Jeanne Ferron raconte Shakespeare: « L'Histoire de Macbeth, roi d'Ecosse » Spectacle ado/adultes dès 13 ans, durée 1h10   Macbeth  est marié, sans enfant, il est roi. Les anglais disent que cela porte  malheur de prononcer le nom de Macbeth, il faut dire tout simplement le  Roi d’Écosse. Roi au XIIème siècle, il a usurpé  le pouvoir en assassinant le roi légitime. Sa chère et tendre épouse est  sa principale collaboratrice. Lui, il tue tout le monde, tout ce qui  bouge. «La patrie d’Ecosse ne peut plus être  appelée mère, mais tombe. Hormis ce qui n’a pas de conscience, on n’y  entend personne rire, mais cris, soupirs, gémissements se font entendre.  La vie des hommes de bien y dure moins longtemps que la fleur de leur  chapeau, elle est finie avant d’être flétrie.» Comment  ce roi en est-il arrivé à ce stade de tuerie, de nettoyage,  d’épuration, alors qu’au départ c’était quelqu’un de tout à fait  correct, doué et honnête ? Pitié pour les victimes. Pitié pour l’âme  sombre de Macbeth. Raconter Macbeth, c’est  raconter la tragédie humaine, mais c’est aussi raconter comment meurent  les dictatures, et ça c’est jubilatoire.   Jeanne Ferron est une drôle de zèbrette, on la dirait sortie de l'une de ses histoires. Elle a voyagé de l'université  à l'usine, du monde de l'éducation aux feux de la rampe ( 1er prix pour  le rôle de Marie Tudor), d’un doctorat de philosophie à des rôles de  reine, de soldat qui bouffe du rat, ou de gueuse qui passe par là ... ,  en tournée en France, dans plusieurs pays d'Europe, et au Québec. Jeanne  Ferron poursuit également son travail d'adaptation et d'interprétation  de contes traditionnels. Dans ses spectacles, avec ses histoires, Jeanne  Ferron s'y montre à la fois timide et extravertie, et fait vivre un  univers fantasque et merveilleux teinté d'un rire enfantin.  Aujourd’hui,  elle interprète aussi la Baronne Rogère de la Ferronie dans La Taverne  Münchausen (mise en scène de Gwen Aduh) et fait des lectures (Elfriede  Jelinek, Arto Paasilinna, Imre Kertèsz, Patrick Chamoiseau). Au cinéma  elle joue dans Entre Adultes (Stéphane Brizé), dans Coluche (Antoine de  Caunes), dans La troisième partie du monde (Eric Forestier), dans  Jusqu'à toi (Jennifer Devoldère), et dans deux séries TV Avocats et  associés et Boulevard du palais.   Â
Samedi 4 août à 17h30 Jeanne Ferron : « La Mère Laie » Spectacle familial dès 6 ans, durée 50 mn         Une  laie vue de près c’est drôlement mignon. Une laie, ce n’est pas laid,  ça donne du lait, c’est un mammifère. Elle est marrante ma mère Laie, un  peu sauvage, mais juste ce qu’il faut. C’est une bonne mère : elle  protège, elle rassure ses marcassins, mais elle leur laisse du champ.  C’est n’est pas une dévoreuse. Ses contes, c’est en fouillant dans la  terre qu’elle les a découverts. Ils sont comme une lumière dans la forêt  profonde, qui montre le chemin pour échapper aux ogres.  Lego  de contes traditionnels où peuvent figurer : Chevreau-Chevrette, La  truie rusée, Le chat et le perroquet, Un oeil, deux yeux, trois yeux,  les Trois Barbiers… et compagnie…  Â
Samedi 4 août à 21h15
Frédéric Naud et Jeanne Videau : «Le Sourire du fou» Spectacle familial dés 11 ans , durée 1h   C'est l'histoire d’un grand frère menteur sauvé par son cadet crédule. Observez  la danse d’une pelle mécanique de loin. On dirait une bête gracile et  terrible avec un seul bras. Rapprochez vous jusqu’à voir la sueur de  l’ouvrier dans la cabine de pilotage. La pelleteuse n’est plus qu’un  jouet entre ses mains habiles. Maintenant, observez mon frère Alexandre,  de loin. On dirait un messie terrible et attachant. Rapprochez vous  jusqu’à entrer dans sa cabine-caboche. Alex n’est plus qu’un jouet !  Entre les mains de qui ? Monsieur le curé plante  des crucifix. C’est son credo pour gagner le ciel. Celui, monumental,  qu’il tente de dresser au centre de Villedieu-la-Blouère est un leurre.  Il en cultive d’autres, immatériels, invisibles aux incrédules, qu’il  sème dans les esprits meubles. Son meilleur enfant de chÅ“ur (le frère de  l’auteur) est prometteur. Dans sa tête fraîche, la croix prend racine.  Trop...   Frédéric Naud,  Une silhouette de jeune homme soulignée par des souliers rouges, une  voix au timbre profond, un regard planté dans le vôtre, Frédéric Naud  est prêt à en découdre avec Dieu, la vie et la mort, en mêlant ses  souvenirs d’enfance au questionnement de l’homme qu’il est devenu. Il  impose sa présence sans détour et, quand il s’adresse au jeune public,  c’est avec la même conviction et une surprenante douceur. Au début des  années 90, Frédéric s’installe en Nouvelle-Calédonie. Il est initié au  conte pendant deux ans par Saoulo Helloa, conteur canaque, et découvre  avec lui une parole ancestrale, profonde et simple. La mélopée des vieux  conteurs canaques assis à même le sable, imprègne aujourd’hui encore  ses histoires. A partir de 1996 en Métropole, il explore la matière des  contes et raconte à tous vents. En 2000, il rencontre Henri Gougaud. Il  suit ses ateliers, écrit ses premiers textes pour adultes.   « Chez  nos ancêtres, n’importe qui ne pouvait être conteur. Il y fallait du  savoir et de l’expérience. Il fallait du vécu. Frédéric Naud est un  conteur apparemment jeune. Je dis « apparemment » car il a, outre la  lumière et l’idéalisme de l’homme jeune, l’amour de la culture passée,  la profondeur et la force du vieil homme. C’est dire qu’il est un  conteur rare. Il est de ceux qui donnent confiance en l’avenir. » Henri GOUGAUD – conteur, écrivain   Avec la complicité musicale de l’accordéoniste et chanteuse Jeanne Videau.   Â
Dimanche 5 août à 17h30
Frédéric Naud et Jeanne Videau : « Portrait du Mullah Nasrédine, l'idiot sublime » Spectacle familial dès 6 ans, durée 1h10   Tantôt  né en Turquie, en Iran ou au Maghreb… tantôt mort en Grèce ou en  Hongrie, tantôt disciple, tantôt maître, tantôt voleur ou volé, tantôt  juge, imam ou muezzin… Il est appelé Nasr Eddin, Shrah, Jeha, Jaha,  Djoha… On le décrit parfois râblé, ventripotent avec un manteau rapiécé,  un énorme turban blanc crasseux, la barbe blanche, le crâne rasé et  monté à l'envers sur son âne. On le rencontre aussi, jeune homme,  enfant, possédant un manteau brodé d'or ou monté à l'endroit sur son  âne. Il peut être absurde ou génial, féroce ou généreux, ridicule ou  sage… Il n'a qu'une constante : avoir le dernier mot.  Une  nuit, Nasrédine perd ses clefs dans une forêt sombre. Au lieu de  fouiller là , il court sur la place du village et cherche son trousseau à   la lumière d’un lampadaire. "C'est un fou !", diront ceux qui savent qu'une forêt n'est pas une place. "C'est un sage !", diront ceux qui savent qu'un mot peut en cacher un autre.  Sagesse  ou folie ? Telle est toujours la question avec Nasrédine. Ce sera à   vous d'en décider. Nous, notre choix est fait : nous l'avons choisi pour  Lampadaire. Et c'est à la lumière de ses sublimes idioties et de sa  déroutante liberté que nous vous en ferons le portrait.  Nous  avons choisi de croquer le Mullah en une trentaine d'histoires classées  par thèmes: Nasrédine et sa femme, Nasrédine et son âne, Nasrédine à la  maison du thé, Nasrédine et les aubergines... Ce classement n'est pas  exhaustif et ce spectacle pourrait être rallongé indéfiniment. Notre  choix d'histoires s'est fait sur le plaisir de les raconter, sur la  nécessité de ne jamais être là où le public nous attend et sur l'envie  de dresser un portrait qui nous ressemble.   Et que chacun y retrouve ses clefs.  Â
Jeudi 9 août à 19h
Raphaël Faure et Claire Alauzen : « Au Fil des fables » Randonnée contée librement inspiré des fables deR.L. Stevenson »  Spectacle familial itinérant dès 8 ans, durée 3h.   Au  Fil des Fables, c’est l’histoire de Théophile, un homme qui passe son  temps sur les chemins. Théophile, il a les pieds sur terre, la tête dans  les étoiles… Les fables de Stevenson le  passionnent, alors il se met à les raconter, à sa façon bien sûr. Chaque  dimanche, il va sur la place du marché, et il parle. Pendant plusieurs  années, toutes les semaines quoiqu’il arrive, il embarque son auditoire,  dans un univers où la raison côtoie la démence, l’égarement, les  bizarreries, il donne vie à un monde où la tragédie et l’humour font bon  ménage. Théophile bientôt ne peut plus se  passer de ces instants magiques, où comme dans un rêve éveillé il égrène  ses histoires illuminantes. Mais... que se passe-t-il alors quand le  temps passe, quand le monde change ? Les histoires existent-elles encore  quand il n’y a plus d’oreilles pour les entendre ?  Pour  cette randonnée-contée, des chaussures de marche, une lampe torche et  la petite laine ne seront pas superflues. Attention ! Le repas en route  est tiré du sac ! Le conte aura lieu à plusieurs endroits au milieu des  collines du Pays de Bourdeaux.  "Au  sein de la Compagnie du Théâtre des Chemins nous passons beaucoup de  temps à marcher, à explorer, à voyager. C’est donc assez naturellement  que nous avons été attirés par l’œuvre et la vie de Stevenson,  l’écrivain voyageur qui a passé sa vie en dehors des chemins balisés. J’ai choisi, à travers l’histoire de Théophile, de donner librement la parole aux Fables de Stevenson…"   Raphaël Faure    Â
Vendredi 10 août à 21h15 Jean-Claude Bray : « Chaminaloup » Spectacle ado/adultes dès 13 ans, durée 1h10   Récit fantastique d’après Le meneur de loups d’Alexandre Dumas    Deux mots sur l’histoire : Un matin d’hiver une petite noce de campagne  traverse la forêt. La mariée s’arrête au pied d’un chêne creux pour  cueillir un bouquet de perce-neige. Par un petit trou dans le tronc de  l’arbre, un Å“il la regarde. Un écureuil ? … Une fouine ? … et si c’était  un homme ! … Les derniers mots du récit seront pratiquement les mêmes  que les premiers mais entre le début et la fin se cache un conte de  violence et d’amour, de sang et de souffrance, de haine et de ténèbres.  Dumas  et compagnie : En juillet 1857, le marquis de Cherville, collaborateur  d’A. Dumas écrit à l’auteur des Trois Mousquetaires : « Je vous enverrai  demain 105 à 110 pages du Meneur de Loups, je garde le reste pour  l’achever. ». Dumas qui, comme toujours, a besoin d’argent répond à   Cherville : « Envoyez-moi votre conte fantastique … Vous savez qu’en  passant par mes mains le monument se double, se triple, se quadruple. »Â  « Pour réinventer cette histoire j’ai fait comme Nougaro « un cinéma  sans pognon, sans caméra ». Jean-Claude Bray  Jean-Claude  Bray est un conteur mystérieux, amoureux des contes comme des textes  littéraires, du fantastique, de la poésie et du calcul mental. Nous le  suivrons, de préférence en déambulation, aussi bien sur les pas d'un  page à la cour d'Henri IV que sur les traces du meneur de loups.  Jean-Claude raconte, l'étincelle dans les yeux, des histoires puissantes  qui ne font aucunement l'impasse des grandes questions humaines. Originaire de la Creuse, il a exactement le même âge que Renaud, le chanteur. Il  est fils d’agriculteur et heureux de l’être. Il possède un petit  tracteur à quatre roues motrices ainsi que l’outillage qui va avec :  charrue monosoc, faucheuse à section, herse …Cependant il n’a jamais  exercé le métier d’agriculteur. Par contre il a fait l’instituteur  pendant six années avant de s’orienter vers le spectacle : le théâtre  d’abord, puis le conte. Conter est aujourd’hui son activité principale.  Et il aime à en dire en paraphrasant Jean Gabin :‘’Conter ce n’est pas  un métier, c’est une profession provisoire !’’ Â
Samedi 11 août à 17h30
Jean-Claude Bray : « Le loup du p’tit Gégé »Â Spectacle familial dès 6 ans, durée 50 mn   P’tit  Gégé a été puni : le soir, après la classe, cinquante fois à   copier : « Je ne dois pas arriver en retard à l’école ». On est au mois  de décembre. Quand P’tit Gégé sort de l’école il fait nuit mais le ciel  est clair, étoilé, et la lune est levée, toute ronde. P’tit Gégé aime  quand la lune est ronde. Sa grand-mère lui a raconté que là -haut …     Samedi 11 août à 21h15  -  Spectacle de clôture Bernadète Bidaude et Jean-Louis Compagnon : « Fleur de peau » Spectacle tout public dès 9 ans, durée 1h10   Fleur  de Peau part du proche, de l'intime, des traces qui nous fondent et  gravent, pour chacun d’entre nous, leurs histoires dans notre peau. Une  femme parle à un homme. Ils se parcourent, amoureux. Elle s'endort et  il aperçoit une magnifique calligraphie sur son épaule. Commence alors  un voyage surréaliste, sensuel, merveilleux, poétique qui le mènera dans  un pays qui ressemble étrangement au sien… et la vie défile!Â
Comme mille signatures sur nos peaux de vivants, cicatrices et brûlures ampoule grattée jusqu'au sang mille et une traces sur la peau de nos âmes mille et une rides nous racontent et nous tissent  Bernadète  Bidà ude est de celles et de ceux qui pensent leur art, créent,  bâtissent leurs œuvres au beau milieu des problématiques contemporaines,  au beau milieu, avec, et au côté des communautés humaines. Pour elle,  la création artistique est essentielle pour l’humanité, comme une  respiration, un espace unique. Paroles du quotidien, légendes sans âge,  instantanés poétiques la nourrissent et l'inspirent au gré de ses  voyages et de ses rencontres. Elle accompagne d'autres artistes, de  l'écriture à la mise en scène et guide des ateliers d'écritures. Elle  cherche insatiablement d'autres chemins de paroles. Avec la complicité  de Jean-Louis Compagnon.  |