Vendredi 26 juillet à 21h15 à la ferme des Magnats à Bourdeaux Spectacle d'ouverture Luigi Rignanese : « Tutti Santi ! Tutti Pagani ! » Spectacle ado/adultes dès 12 ans, durée 1h30   Contes d’amour saint et païen. Tutti Santi ! Tutti Pagani ! est un petit joyau de raillerie mesurée : le trait est toujours juste, jamais facile. C’est une hymne à la vie, un refus des croyances figées et séculaires, un refus net de toutes les bêtises. On oscille parfois entre rires et larmes, mais la tendresse comme chez Chaplin n’est jamais très loin. Avec ses histoires emboîtées telles des poupées russes, avec son tambourin magique, avec ses mimes sans excès, avec ses mots qui nous parlent, méfions-nous cependant. Cet homme est dangereux : il nous fait réfléchir !  Luigi Rignanese, conteur français d’origine italienne. Dans ses spectacles, Luigi Rignanese parcourt les chemins de la déraison, les chemins des verbes qui ne supportent pas l’impératif : croire, aimer, mourir et pouvoir. Conteur-musicien, dans la lignée des troubadours et des giunguliere, il recycle les trésors anciens en respectant le mystère collectif   Â
Samedi 27 juillet à 17h30 à la ferme des Magnats à Bourdeaux
Luigi Rignanese : « Les aventures de vardiello ex-Roi des Nigauds » Spectacle familial dès 6 ans, durée 1h   Contes d'amour et de bêtises A trop faire le malin auprès de la « Pastross »Â la sorcière du village, Vardiello va perdre la tête et devenir le nigaud du royaume. Après mille aventures cocasses et terribles il retrouvera la raison et l'amour. Un spectacle aux frontières de l'intelligence et de la bêtise où l'amour et l'égoïsme font bon ménage dans le jardin des idées toutes faites.   Â
Samedi 27 juillet à 21h15 à la ferme des Magnats à Bourdeaux Néfissa Bénouniche : « S exotiquie S » Spectacle ado/adultes dès 12 ans, durée 1h10.   Spectacle de contes inuits et amazoniens C’est un spectacle de contes érotiques singulier, égal à aucun autre... C'est tout en simplicité, comme si vous étiez ses amis proches que Néfissa Bénouniche vous raconte sobrement mais intensément, un monde sensuel, drôle mais parfois aussi tendu ou cruel. Avec ses histoires insolites et décalées, elle nous fait voyager au point de nous faire oublier le quotidien et le sens commun.  Conteuse, chanteuse d’origine algérienne, infatigable collectionneuse d’histoires et de mémoires, elle a suivi les formations de René Zosso et Évelyne Girardon pour le chant, au Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes. Elle rencontre Évelyne Girardon dans le cadre des Ateliers de la rue Raisin (formation au conte et au chant) et la rejoint pour le spectacle « Laissez faire et Laissez dire ». Elle continue sur sa lancée en co-écrivant « Le Son de mon arbre », un spectacle musical pour jeune public.   Â
Dimanche 28 juillet à 17h30 au temple des Tonils
Néfissa Bénouniche : « Maghrébinades » Spectacle familial dès 13 ans, durée 1h10   « Maghrébinades »Â est constitué principalement de l’une des histoires les plus racontées en Algérie. Elle met en scène une ogresse magnifique : Tseriel, tour à tour mère majuscule, sorcière puissante, et ogresse démesurée dès lors que son enfant lui échappe. A Tseriel aux longues mamelles, succèdent comme une ornementation légère, quelques aventures échevelées de Djha l'imprévisible, et la jubilatoire Reine des Pets.  Si la conteuse d’origine algérienne rassemble pour ce spectacle des contes essentiellement issus de la tradition populaire kabyle, ce n’est pas pour faire du folklore. Les histoires choisies viennent du même lieu sans volonté de nostalgie ou de romantisme, mais plutôt pour travailler une couleur homogène, par l’énergie qu’elles dégagent : c’est un dé-bridage joyeux de tous les excès.  Ce spectacle est  un lâché d'humeurs, de méchanceté, de clairvoyance, de désirs, et de convoitise.  Néfissa Bénouniche sait nous faire aimer les histoires étranges, venues d’un temps que l’on croyait perdu, celui des mythes fondateurs. Ces histoires là ne flattent ni notre raison, ni notre bon sens, mais c’est pourtant dans ces profondeurs hypnotiques que se révèle notre humanité sauvage et merveilleusement rebelle. Gourmande et forcément décalée, Néfissa Benouniche est une incorrigible bavarde d’origine algérienne qui garde de son pays un goût irrésistible pour les mélanges insolites de saveurs, et une question têtue sur les identités culturelles. Elle reste fidèle à ses contradictions et à ses paradoxes, parle français puisque sa langue maternelle l’a oubliée et investit des textes d’ailleurs. Si elle montre un appétit aiguisé pour la rencontre des paroles c’est que les contes sont riches en invariants d’une culture à l’autre. Alors on ne sera pas étonné de croiser chez cette conteuse des histoires Amérindiennes, Kabyles, Inuits, Arabes, Japonaises… tout comme des chants traditionnels dans des langues que plus personne ne caresse.   Â
Jeudi 1 août à 19h à la Chapelle Saint-Jean de Crupies
Renée Robitaille : « Gourmandises et diableries » Randonnée contée familiale dès 8 ans, durée 3h   Qu'elle nous invite à plonger dans des histoires de dévoration ou d'espièglerie, Renée Robitaille nous ouvre les portes d'un territoire flamboyant, où les cinq sens éclatent comme des feux d'artifices.  Pour cette randonnée-contée, des chaussures de marche, une lampe torche et la petite laine s’imposent. Attention ! Le repas en route est tiré du sac ! Le conte aura lieu à plusieurs endroits au milieu des collines du Pays de Bourdeaux. Le départ se situe à la Chapelle Saint-Jean de Crupies.  Â
Vendredi 2 août à 21h15 à la ferme des Magnats à Bourdeaux
Renée Robitaille : « Le Temps des semailles » Spectacle ado/adultes dés 12 ans , durée 1h10   Chut ! Mon p’tit doigt m’a dit que « le temps des semailles » avait été chuchoté à Renée par son bébé, alors encore dans son ventre ! Tellement de gens avaient tellement de choses à dire sur son ballon qu’elle a rebondi dessus ! Elle a enfilé les tabous, mis bout à bout des légendes sur la fertilité, des histoires de cÅ“ur, de sorcellerie, de grossesse et d’accouchement, en a même inventé à elle … Et quelques mois plus tard, la souris a accouché d’une montagne d’histoires !  Ce soir, elle nous emmène donc dans un village très spécial, dont la mission, acceptée volontiers par tous, est de compter 25 naissances avant Noël. Après le banquet, rentrés dans leur chaumière, les villageois se mettent à l’ouvrage… !  Renée Robitaille est Québécoise et ça s’entend (le mystère de cet accent tout de même … !). Renée est sucrée et ça se voit : elle ressemble à un paquet de bonbons : acidulée, douce, pétillante, pleine de couleurs. Mais attention les histoires de Renée sont salées, sa parole est coquine, polissonne, jamais vulgaire ni choquante. C’est à ce mélange sucré-salé que nous vous invitons : feu d’artifice entre les oreilles, pupilles dilatées, papilles ravies !  Jeune conteuse, Renée Robitaille est titulaire d’une maîtrise en communication portant sur le conte au Québec. Elle a forgé ses premières armes dans le conte lors d’un séjour en Angleterre, où elle enseignait le français aux étudiants britanniques. Depuis, elle raconte tant pour les petites que pour les grandes oreilles, des contes traditionnels qu’elle a puisés dans sa région natale : l’Abitibi-Témiscamingue, ainsi que dans les différentes contrées du monde où elle a voyagé. Auteure des célèbres Contes coquins pour oreilles folichonnes, publiés chez Planète Rebelle en 2001, de Carnet d’une jeune conteuse (2003) et de La Désilet s’est fait engrosser par un lièvre, publié par la maison en 2005, Renée Robitaille est une figure montante parmi les jeunes conteurs québécois. Étant l’une des rares femmes à pratiquer son métier de façon professionnelle au Québec, elle se produit régulièrement lors de tournées internationales en Suisse, en France et en Belgique, parfois même en Afrique et en Amérique centrale. Depuis 1999, elle a animé plus de 1000 ateliers de créations de contes et légendes, dans le cadre du programme Artistes à l’école, pour les enfants du réseau scolaire québécois.  Â
Samedi 3 août à 21h15 à la ferme des Magnats à Bourdeaux Henri Gougaud : « Beau Désir » Spectacle ado/adultes dès 12 ans, durée 1h   Contes d’amour et de plaisir. Les histoires ont non seulement le corps bien charnu, mais aussi l’âme Å“cuménique. Ce sont de nouveaux contes amoureux pour ceux qui savent qu’en amour, le vaillant est celui qui dépose les armes.  Mordu par le virus du conte, Henri Gougaud ne s’en est jamais débarrassé. Il nous le fait partager avec joie dans des livres magnifiques et des veillées inoubliables. Ces histoires de toujours, ces contes ancestraux, Henri Gougaud se les a depuis longtemps appropriés, avec sa voix chantante de fils de Carcassonne et son humour de « papy » goguenard. Il fut aussi, dans les années 1960, un auteur-compositeur-interprète habitué des cabarets de la Rive Gauche, ainsi que le parolier de Jean Ferrat, de Juliette Gréco, de Serge Reggiani et des Frères Jacques. Homme de radio, il collabora à Marche ou rêve, émission de Claude Villers sur France-Inter, puis, toujours sur France-Inter, produisit ses propres émissions : Le Grand Parler, Ici l’Ombre, Tout finit par être vrai. C’est aussi un grand romancier, la plume poétique et sensible.   Â
Dimanche 4 août à 17h30 à la chapelle Saint-Jean à Crupies Renée Robitaille : « Gros biscuit - Les Contes de Robert Munsch »  Spectacle familial dès 8 ans, durée 45 mn.    Chez les Gros Biscuit, rien ne va plus. Maman accouche au zoo et papa revient à la maison avec un bébé crocodile ! Pendant ce temps, Marilou, la casse-cou de la famille, escalade le frigo, la commode et -pourquoi pas- l’immense sapin du jardin ! Son frère Christophe, lui, fait manger ses biscuits en pâte à modeler à tout le monde, alors que Grand-père et Pascal font un concours de pipi et qu’Arthur, le petit dernier, se fait enterrer sous une montagne de chocolat ! Décidément, la maison des Gros Biscuit a besoin d’un peu de repos.  Raconté par Renée Robitaille, « Gros biscuit ! » met en scène des histoires rocambolesques et d’espiègles personnages à l’imaginaire foisonnant. Pour le plus grand bonheur des petites oreilles et des grands orteils, Renée plonge habilement dans l’univers de Munsch, avec ses mots et sa manières bien à elle de raconter.  Robert Munsch est l’auteur de jeunesse le plus aimé et le plus lu au Canada. Il a vendu 24 millions de livres et publié près de 50 histoires, toutes inspirées par les enfants qu’il rencontre ici et là dans le monde. Il reçoit plus de 10 000 lettres par an. Vous imaginez la taille de sa boite aux lettres ? Les contes de Munsch se moquent des habitudes des grands et des caprices des petits. Pour que personnes ne prenne la vie trop au sérieux.  Â
Jeudi 8 août à 19h au Poët Celard Nicolas Raccah : « Le Petit Traité du Plaisir qui met Oubli à la Mort » Rando-Lecture ado/adultes dès 12 ans, durée 4h   Un voyage d'une heure à travers la Poésie Érotique du XVIème siècle... Réunis en une petite Comédie en cinq Actes, en cinq moments de la rencontre amoureuse, du petit désir à la Petite Mort, puis à la Grande, les poèmes de Rémy Belleau, Olivier de Magny, Mathurin Régnier, Malherbe, Marot, Ronsard... abordent tous le jeu de l'Amour, parfois avec une tendre pudeur, parfois au contraire avec la crudité franche et drôle propre au siècle de Rabelais, et toujours avec le même génie du mot et de l'image. Exhortations, odes, hymnes, complaintes, épigrammes, toutes les ressources de la Poésie sont ici explorées pour dire " la Chose " et combien on aime à la pratiquer. Le tout dans une musicalité inouïe et une joie communicative. On rit, on s'attache, sans s'effaroucher du propos, la versification apportant toujours la juste distance. Et l'on découvre que l'intelligence peut englober le corps plutôt que de devoir à tout prix le dédaigner.  Pour cette lecture itinérante, des chaussures de marche, une lampe torche et la petite laine s’imposent. Attention ! Le repas en route est tiré du sac ! La lecture aura lieu à plusieurs endroits au milieu des collines du Pays de Bourdeaux. Rendez-vous à la mairie du Poët Celard. Diplômé de l'ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) en 1999, Nicolas RACCAH se consacre avant tout à servir des textes. On a pu le voir notamment sous la direction de Brigitte Jaques, d'Andrzej Seweryn, aux côtés de Claude Rich dans le Caïman, dirigé par Hans Peter Cloos, ou l'entendre sur France Culture, dans le cadre de lectures et de dramatiques radio.
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Vendredi 9 août à 21h15 à la ferme des Magnats à Bourdeaux Agnès Dumouchel : « L'Homme semence » de Violette Ailhaud Spectacle ado/adultes dès 12 ans, durée 1h10   Hiver 1852. Dans les Basses-Alpes, un village vient de perdre tous ses hommes "raflés" par les gendarmes du nouvel empire de Louis Napoléon Bonaparte.  La voix que l'on entend est de celles qui sont restées avec leurs corps vides. Elle a seize ans et demi, et Martin, son amoureux, son promis, a été tué. Deux ans passent et "la douleur (la) remplit et (lui) sert de grossesse" engendrant la colère. Les femmes du village se sont organisées en attendant l'arrivée de l'homme-Adam qui sèmerait en elles ses germes de vie. Et cet homme arrive du fond de la vallée. Et nous entrons dans ce corps virginal où point et croît le feu du désir et transforme la jeune femme. La violence de ce qui éclot en elle renvoie à l'universalité de l'amour, et l'espace de ce texte court réside quelque part en chacune d'entre nous...   Pour moi, un coup de coeur ! Ce texte écrit par Violette Ailhaud en 1919, a été publié par les Editions Parole dans la collection "Main de femme. Il relate des évènements peu connus, survenus dans le sud-est de la France, lors de la répression, impitoyable, qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851 pour s’opposer au coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte. Le village des Alpes de Haute Provence dans lequel habite Violette est soudain privé de tous ses hommes. Deux ans passent dans un isolement total. Entre femmes, la vie continue. Arrive un homme...  L’idée est née d’une rencontre en 2009, avec la plasticienne Claudine Meyer. Conteuse et sculptrice se sont mises à collecter la parole des femmes dans le département du 05 : Quelle idée se font-elles de leur rôle ? Qu’ont-elles reçu de la génération précédente ? Que veulent-elles transmettre à leurs enfants ? Quelle relation entretiennent-elles à leur corps ? Quels sont leurs rêves ? De mars 2010 à septembre 2011, le projet initié avec le Centre de l’Oralité Alpine, s’est développé avec la ville de Gap, la DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations), la Maison des Solidarités, les Bibliothèques, des conteuses amateurs en formation, et un certain nombre de femmes à titre individuel.   Â
Samedi 10 août à 17h30 à la ferme des Magnats à Bourdeaux Agnès Dumouchel : « Gourmandises »Â  pectacle familial dès 5 ans, durée 1h    Rendez vous avec ceux qui grignotent, qui picorent, qui savourent, qui avalent tout rond, … le sucré, le salé, l’amer, le pimenté, le fondant, le juteux, et même le sirupeux ! Laissez vous porter par la chair de la langue et dégustez longuement. Les contes ne sont pas faits pour être crûs mais pour être mangés ! Bon appétit !  Â
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Samedi 10 août à 21h15 - Spectacle de clôture jusqu'à tard dans la nuit à la ferme des Magnats à Bourdeaux Jihad Darwiche : « Les 1001 nuits » Spectacle tout public dès 10 ans, durée 3h   Shahrayar, le Roi de Perse découvre un jour que sa femme le trompe. Fou de rage, il lui tranche la gorge. Il décide alors d’épouser chaque soir une nouvelle jeune fille mais la tue au lever du jour pour être sûr de ne plus être trahi. Malgré la folie du Roi, Shéhérazade décide d’épouser le souverain. Dès le premier soir, elle lui raconte une histoire qu’elle interrompt le matin. Pendant mille et une nuits, la Belle va raconter pour ne pas mourir et sauver ainsi le royaume de la folie d’un homme. Ecouter les 1001 nuits, c’est accueillir tout un peuple de portefaix et de princesses, de djinns et de rois déguisés en marchands, c’est laisser entrer en caravane les senteurs et les épices par la porte de l’orient et rencontrer Schéhérazade.  Jihad Darwiche est né en 1951 à Marwaniyé, un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, la poésie et les récits traditionnels de l’Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier. En 1961, il habite la vieille ville de Saïda, où la tradition du conte est encore vivace. Dans les ruelles étroites, les voisins passent leurs matinées à discuter d’une fenêtre à l’autre et à se raconter les rêves de la nuit en buvant le café à la cardamome...  Depuis, il anime des veillées de contes où s’entremêlent le merveilleux des Mille et une nuits, la sagesse et le sourire. |